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Description
PROJET DE FIN D’ETUDES Pour l’obtention du diplôme de licence fondamentale en sciences économiques parcours : gestion. SOUS LE THEME :
COMMENT L’AUDIT INTERNE CONTRIBUE DANS LA REALISATION OBJECTIFS DE L’ENTREPRISE ?
Mémoire réalisée par : SIHAM ELMESLOH Sous la direction de : MONSIEUR GMIRA FAIQ
ANNEE :2020/2021 1
Je tiens à remercier le Doyen de la faculté Ain Sbaa, et particulièrement notre professeur FAIQ GMIRA pour le
soutien, l’aide et les conseils qu’il nous apportés pour la préparation du présent travail, Mes remercîments vont également à toutes les personnes qui
m’ont consacré leur temps pour répondre à mes questions. Enfin, je tiens à remercier mes parents, mes frères sans lesquels je n’aurais pu réaliser ce travail.
2
1.1
Section 1 : Généralités Sur L’audit Interne : ..............................................................8
1.1.1
Définition de l’audit interne : .................................................................................................. 8
1.1.2
Evolution historique de l’audit interne : ................................................................................ 8
1.1.3
Le champ d’application d’audit interne : ............................................................................... 9
1.1.4
Les objectifs de l’audit interne : .............................................................................................. 10
1.2
Section 2 : positionnement de l’audit interne : ........................................................10
1.2.1
Audit interne et audit externe : ............................................................................................. 10
1.2.2
Audit interne et le contrôle de gestion : ................................................................................ 11
1.2.3
Audit interne et l’inspection : ................................................................................................ 13
1.3
Section 1 : définition d’une mission d’audit interne : ..............................................16
1.3.1
Définition d’une mission d’audit interne :............................................................................ 16
1.3.2
Le champ d’application : ....................................................................................................... 16
1.3.3
La durée : ................................................................................................................................ 17
1.4
Section 2 : les différentes étapes d’une mission d’audit interne. ..............................17
1.4.1
La phase de planification : ..................................................................................................... 17
1.4.2
La phase de réalisation : ........................................................................................................ 17
1.4.3
La phase de conclusion : ........................................................................................................ 18
1.5
Section 3 : les outils et techniques d’audit interne : .................................................18
1.5.1
Les outils d’interrogation : .................................................................................................... 18
1.5.2
Les outils de description : ...................................................................................................... 21
1.6
Section 1 : Introduction aux normes. .......................................................................23
1.7
Section 2 : les différents types de normes : .............................................................24
3
Tableau 1:historique de l’audit interne. ...................................................................................8 Tableau 2: les différences entre les deux fonctions. ............................................................... 11 Tableau 3: les différences ..................................................................................................... 12
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L
e terme audit a connu une large diffusion durant ces dernières décennies. Il ne s’agit plus
d’une terminologie professionnelle, mais, du terme devenu lui-même courant dans le monde moderne des affaires. En effet, le développement d’activités géographiquement dispersées, le recours sans cesse à des financements extérieurs et le développement des marchés boursiers ont fait de l’entreprise une entité complexe dont un suivi fiable nécessite un contrôle fréquent et en profondeur. Compte tenu de l’importance de ces enjeux, il est indispensable que les différents dispositifs des contrôles interne et externe s’imposent constamment à l’entreprise afin d’améliorer l’efficacité et le fonctionnement de la société. L’audit a pour objectif d’effectuer des travaux rigoureux et systématiques afin d’étudier, de vérifier et d’évaluer les différentes facettes de l’activité de l’entreprise. Ces exigences peuvent être appréhendées par différents niveaux d’audit s’attachant chacun à une dimension de l’entreprise :
L’audit comptable et financier, l’audit interne, l’audit opérationnel, l’audit informatique…
L’un des aspects majeurs de l’audit concerne aussi bien la vérification des données financières, que la régularité et la sincérité des comptes présentés par les dirigeants de l’entreprise. L’objectif assigné à l’audit dans ce contexte est d’exprimer une opinion indépendante sur les états financiers établis selon des règles et principes comptables généralement admis et les normes professionnelles en vigueur. La mission de l’auditeur externe comprend aussi l’évaluation des contrôles internes et le bon fonctionnement du système d’information de l’entreprise. La fonction d’audit interne donne aussi à cet égard l’assurance raisonnable que les opérations menées, les décisions prises sont « sous contrôle » et qu’elles contribuent donc aux objectifs de l’entreprise. A cette fin, l’audit interne évalue le niveau du contrôle interne, donc la capacité de l’organisation à atteindre efficacement les objectifs qui lui sont assignés et à maîtriser les risques inhérents à son activité. L’objectif essentiel de ce travail est d’expliquer comment l’audit interne aide l’entreprise à s’améliorer et réaliser ses objectifs. A cet égard, ce travail présentera dans un premier volet les concepts générales de l’audit interne et dans un deuxième volet la conduite d’une mission d’audit, et les éventuelles normes de la pratique de l’audit interne.
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1.1 Section 1 : Généralités Sur L’audit Interne : 1.1.1 Définition de l’audit interne : La définition de l’audit interne a connu des modifications et des adaptations au fur et à mesure de l’évolution qu’a connu l’environnement de l’entreprise et des attentes de la direction générale à son égard. Il s’agit donc d’une fonction évolutive qui a connu une succession de définition faisant passer l’audit interne de son aspect comptable et la recherche des fraudes à l’élargissement de son champ d’action à toutes les fonctions de l’entreprise et à la recherche de la maitrise des opérations de l’organisation. Ainsi l’IIA définit en 1971 l’audit interne « comme une fonction indépendante crée au sein d’une entreprise pour examiner et évaluer ses activités. Son objectif est d’assister les membres de son organisation en vue de l’exercice efficace de leurs responsabilités. Pour ce faire, l’audit interne leur fournit des analyses, des recommandations, des avis, des conseils et des informations concernant des activités examinées ». Plus récemment, en juin 1999 l’IIA a révisé sa définition : « l’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise et en faisant des propositions pour renforcer son efficacité. » 1.1.2 Evolution 1historique de l’audit interne : On peut également résumer l’évolution historique de l’audit Interne dans le tableau suivant : Tableau 1:historique de l’audit interne.
Période
Prescripteur de
Auditeur
Objectifs de l’audit
l’audit 1)2000 avant J.C
Rois Empereurs
Clercs ou Ecrivains
Punir les voleurs pour détournement de fond protéger le patrimoine.
2)1700 à 1850
Etats, Tribunaux commerciaux et actionnaires. Etats, actionnaires
Comptable
Réprimer les fraudes et punir les fraudeurs, protéger le patrimoine. Eviter les fraudes et attester la fiabilité du bilan.
3)1900 à 1940
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Professionnels de la comptabilité ou juristes
« Audit interne et management des risques de MBARKE EL GHAZALI ET HICHAM DRISSI / édition : 2019 »
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4)1900 à 1940
Etats et actionnaires
Professionnels d'audit et de comptabilité
5)1940 à 1970
Etats, banques, Actionnaires
6)1970 à 1990
Etats, tiers et Actionnaires
Professionnels D’audit et de Comptabilité
7) à partir de 1990
Etats, tiers et Actionnaires
Professionnels D’audit et de Conseil
Eviter les fraudes et les erreurs et attester la fiabilité des états financiers historiques Attester la sincérité et la régularité des états Financiers historiques Attester la qualité du contrôle interne et le Respect des normes d'audit. Attester l'image fidèle des comptes et la qualité Du contrôle interne dès le respect des normes. Protection contre la fraude internationale.
1.1.3 Le champ d’application d’audit interne : Le champ d’application de l’audit interne peut prendre des apparences distinctes allant d’un simple audit de conformité à l’audit stratégique. 1.1.3.1 L’audit de régularité ou de conformité : Il s’agit d’une démarche simple et traditionnelle de l’auditeur. Ce dernier va s’assurer de la bonne application des règles, procédures, organigrammes, circuits d’information, etc. il va vérifier la bonne application de la règle par rapport à la réalité, autrement dit il travaille par rapport à un référentiel. Il signale au responsable des non-applications, des distorsions ou des mauvaises interprétations des dispositions existantes ; il en analyse les causes et les conséquences et fait des recommandations. 1.1.3.2 L’audit d’efficacité ou de performance Cet audit englobe en plus de la conformité la recherche de l’efficacité et de l’efficience. C’est la raison pour laquelle il est plus judicieux de parler d’audit de la performance. La littérature anglo-saxonne définit les deux types d’audit de manière très différente : Audit d’économie et d’efficience rassemble les missions suivantes : S’assurer que l’entreprise acquiert et protège de manière économique et efficiente ses ressources. Déterminer les éléments d’inefficience et des pratiques non économiques. S’assurer de la conformité de l’entité aux lois et réglementation. Audit d’efficacité dont les missions suivantes : 9
S’assurer dans quelles mesures les résultats financiers est atteints. Mesurer l’efficacité des organisations, programmes, activités ou fonction. S’assurer de la conformité de l’entité aux lois et réglementation. 1.1.3.3 L’audit de management : Pour faire ce type d’audit, l’auditeur interne doit avoir un niveau d’expertise suffisant et faire preuve d’une grande maturité. Le respect des bons principes exige que l’auditeur ne porte pas de jugement sur la performance atteinte ou à atteindre, en d’autres termes il doit veiller à l’existence : Des objectifs de performance De moyens suffisants pour les atteindre D’un système d’information pour les mesurer 1.1.3.4 L’audit de stratégie : Il s’agit d’une dimension nouvelle de l’audit interne qui constitue le stade ultime de développement de la fonction. Il y a trois façons pour le pratiquer : Se garantir que la politique de chaque fonction est en ligne avec la stratégie de l’entreprise ex (entretien/investissement, publicité/marketing, …) ; S’assurer de la façon dont les politiques sont conçues, transmises et exécutes tout au long de la chaine hiérarchique ; S’assurer du respect du processus stratégique édicté par la maison mère et son exécution par les filiales du groupe 1.1.4 Les objectifs de l’audit interne : L’audit interne répond à 5 objectifs :
Vérifier la conformité aux exigences du(es) référentiel(s) de l’entreprise (normes, textes réglementaires, cahiers des charges, spécifications clients, …). Vérifier que les dispositions organisationnelles (processus) et opérationnelles (procédures, instructions, etc…) sont établies, connues, comprises et appliquées. Vérifier l’efficacité du domaine audité, c’est-à-dire son aptitude à atteindre les objectifs. Identifier des pistes d’amélioration et des recommandations pour conduire l’entreprise vers le progrès. Conforter les bonnes pratiques observées pour encourager les équipes et capitaliser ces pratiques dans l’entreprise.
1.2 Section 2 : positionnement de l’audit interne : 1.2.1 Audit interne et audit externe : On peut inventorier les différences entre les deux fonctions audit interne et audit externe dans le tableau suivant : 10
Tableau 2: les différences entre les deux fonctions.
AUDIT INTERNE
AUDIT EXTERNE
Le statut :
Fait partie du personnel de l’entreprise
Prestataire de services juridiquement indépendant.
Les objectifs :
Apprécier la bonne maitrise des activités de l’entreprise et de recommander les actions pour l’améliorer Managers, direction générale, conseil d’administration.
Certifier la régularité, la sincérité, l’image fidèle, des comptes, résultats et états financiers.
Le champ d’application :
Il inclut toutes les fonctions de l’entité.
Englobe tout ce qui concourt à la détermination des résultats, à l’élaboration des états financiers
La périodicité :
Présent en permanence dans son entreprise sur des missions planifiées.
Réalisent leurs missions de façon intermittente et à des moments privilégies ex : fin trimestre, fin d’année….
La méthode :
Méthodologie systématique basée sur la logique : faits, causes explicatives et conséquences constatées
Réalisent leurs travaux selon des méthodes qui ont fait leurs preuves, à base de rapprochement, analyses, inventaires.
Les bénéficiaires :
Actionnaires, banquiers, autorités de tutelle, clients et fournisseurs, etc.
1.2.2 Audit interne et le contrôle de gestion : De même que l’audit est passé du simple contrôle comptable à l’assistance au management dans la maitrise des opérations, de même le contrôle de gestion est passé de la simple analyse des couts au contrôle budgétaire puis à un véritable pilotage de l’entreprise. On peut le définir schématiquement comme étant l’activité permettant le pilotage économique et financier de l’organisation. Si la définition a varié dans le temps partant d’un processus budgétaire pour atteindre une gestion par objectifs, le contrôle de gestion reste caractérisé par deux éléments :
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L’espace vital de la fonction est le système d’information de gestion ; Elle est au service de la performance
Ces deux caractéristiques permettent d’identifier les ressemblances, les différences entre les deux fonctions.
1. Les ressemblances : L’une et l’autre fonctions s’intéressent à toutes les activités de l’entreprise et ont donc un caractère universel. Comme l’auditeur interne, le contrôleur de gestion n’est pas un opérationnel : il attire l’attention, recommande, propose, mais n’a pas de pouvoir opérationnel. Les deux fonctions sont relativement récentes et encore en pleine période d’évolution d’où la multiplication des interrogations et des incertitudes. L’une et l’autre bénéficient généralement d’un rattachement hiérarchique préservant leur indépendance et leur autonomie, c’est-à-dire au plus haut niveau de l’entreprise. Mais les différences sont suffisamment importantes pour permettre de les identifier et de les distinguer.
2. Les différences : Tableau 3: les différences
Les objectifs
Champ d’application
AUDIT INTERNE Visent à mieux maitriser les activités par un diagnostic des dispositifs de contrôle interne, management des risques et de gouvernance.
Intéressé par le système de contrôle interne, la gestion des risques et la gouvernance.
CONTROLE DE GESTION Aide à définir la performance, sa mesure et son suivi ; Concevoir et faire fonctionner correctement le système d’information ; Effectuer les études économiques et les cordonner. Intéressé essentiellement par les résultats réels ou prévisionnels ; il prendra en compte tout ce qui est chiffre ou chiffrable. 2
La méthode
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Remonte aux causes pour faire des recommandations et éviter que le problème réapparaisse.
S’appuie sur les informations des opérationnels (prévisions et réalisable) et sont largement analytiques et déductives
« Audit interne et management des risques de MBARKE EL GHAZALI ET HICHAM DRISSI / édition : 2019 »
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La périodicité
Planifiées et systématisées dans un plan d’audit
Dépendante des résultats de l’entreprise et de la périodicité de reporting. Mais également en fonction des priorités de la direction générale.
1.2.3 Audit interne et l’inspection : « Les confusions sont ici nombreuses et les distinctions plus subtiles car comme l’auditeur interne, l’inspecteur est membre à part entière su personnel de l’entreprise. Ces confusions sont aggravées par la pratique et le vocabulaire : on trouve bien évidemment des inspecteurs qui font de l’inspection mais on trouve également des « inspecteurs » qui, en fait, font de l’audit interne, et on trouve aussi des inspecteurs qui font de l’inspection et de l’audit interne. » Ces confusions trouvent leur origine dans : La position dans l’organisation : comme l’audit interne l’inspection est une structure hiérarchiquement rattachée au plus haut niveau de l’organisation ; Le vocabulaire : il existe au niveau de certaines organisations des structures d’audit interne dont le nom contient le terme (inspection), La confusion des champs : dans certaines entreprises des inspecteurs/auditeurs qui effectuent tantôt des missions d’audit et tantôt des missions d’inspections, en fonction de la nature de la mission ils changent de casquettes. Les deux fonctions présentent des divergences et des complémentarités :
1. Les divergences : L’inspecteur n’est pas appelé à évaluer les processus de gestion des risques, de contrôle interne et de gouvernance de l’entreprise. Mais il a pour vocation de vérifier la bonne application des règles et directives par une analyse exhaustive des opérations, faisant appel à l’approche cartésienne, et non pas par une approche systématique et méthodique à l’instar de l’auditeur interne. L’inspecteur a pour rôle de contrôler le travail des hommes alors que l’auditeur interne a pour rôle d’observer et d’analyser comment les opérations sont réalisées, les activités sont gérées et les processus fonctionnent. En d’autres termes, dans le cadre d’une mission d’audit l’audité est un partenaire alors que dans le cadre d’une mission d’inspection l’inspecté fait partie de l’objet de la mission. L’inspecteur intervient d’une manière inopinée alors que l’auditeur interne n’intervient que sur la base d’une mission programmée et planifiée d’avance. L’inspecteur communique les résultats de sa mission directement aux mandataires sans demander, au préalable, l’avis et la validation de l’inspecter ; alors que 13
l’auditeur interne ne peut communiquer les résultats de sa mission qu’après que l’audité ait validé les constats et a validé les recommandations. Une mission d’inspection conduit à des sanctions des inspectés alors qu’une mission d’audit conduit à une meilleure maîtrise des opérations du domaine audité.
2. Les complémentarités : L’audit interne et l’inspection sont complémentaires dans le sens que l’une peut faire appel à l’autre. Ainsi, d’un côté, une fraude détectée par l’inspection peut faire appel à une mission d’audit pour revoir le dispositif de contrôle interne afin de remédier aux défaillances qui ont favorisé l’apparition de cette fraude. D’un autre côté, des faiblesses du dispositif de contrôle interne constatées par les auditeurs internes peuvent faire appel à une mission d’inspection afin d’effectuer des contrôles exhaustifs de toutes les opérations pour statuer quant à l’existence ou l’absence de fraude.
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1.3 Section 1 : définition d’une mission d’audit interne : 1.3.1 Définition d’une mission d’audit interne : Mission du mot latin « mittere » qui signifie envoyer selon le petit Larousse : la mission est « fonction temporaire et déterminée dont un gouvernement charge un agent spécial… » La mission de l’auditeur est bien « ce travail temporaire qu’il sera chargé d’accomplir dans l’intention de la direction générale. » Ces missions peuvent être appréciées selon deux critères à savoir : Le champ d’application ; La durée 1.3.2 Le champ d’application : Ce champ d’application d’une mission d’audit peut varier de façon significative selon la variation de deux éléments à savoir : l’objet et la fonction. L’objet : L’objet permet de distinguer les missions spécifiques et les missions générales. -
-
Mission spécifique : c’est le cas le plus fréquent, on parle de mission spécifique quand elle porte sur un point précis en un lieu déterminé. Exemple : l’audit des achats d’une filiale. Exemple : (l’audit de la sécurité du siège social / l’audit du centre informatique de la succursale de Tanger…) Mission générale : contrairement aux missions spécifiques, les missions générales ne vont connaitre aucune limite géographique. Exemple : (l’audit des ventes / l’audit de la sécurité…)
La fonction : Selon la fonction on distingue : les missions unifonctionnelles et les missions plurifonctionnelles. -
La mission unifoctionnelle : spécifique ou générale, elle ne va concerner qu’une seule fonction. La mission plurifonctionnelle : dans ce genre de missions l’auditeur est concerné par plusieurs fonctions au cours d’une même mission. Lorsque les auditeurs internes se déplacent pour auditer une filiale, dans leurs pays ou à l’étranger, ils auditent en général tout ou une partie des activités de la filiale sans se limiter à une fonction précise.
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« Théorie et pratique de l’audit interne de JACQUES RENARD / édition : Eyrolles »
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1.3.3 La durée : La durée de la mission dépend de l’importance du sujet à auditer. Elle peut durer 10 jours ou 10 semaines, mais dans ce cas l’instrument de mesure est insuffisant. Il faut également retenir dans le calcul le nombre d’auditeurs affectés à la mission. Selon le niveau de détail auquel sont tenues les statistiques, on s’exprime donc en heures/auditeur, ou en jours/auditeurs, ou en semaines/auditeurs. On distingue deux types de missions à savoir : missions courtes et missions longues. -
La mission courte (Inférieure ou égale à 4 semaines) :
Elle exige une condensation des actions pour parvenir au résultat. Cette condensation est d’autant plus naturelle que, si la mission est courte, c’est en général qu’elle est simple, que le thème est bien connu des auditeurs et que les investigations à réaliser sont peu nombreuses. Dans la plupart des cas, le rapport d’audit en résultant est bref, ce qui ne veut pas dire que les questions soulevées sont sans importance.
- Les missions longues : Sont des missions dans lesquelles on déroule tout le processus méthodologique de l’audit interne ; on utilise une quantité et une diversité importante d’outils d’audit, on constitue des dossiers volumineux et documentés et on conclut par un rapport d’audit riche en recommandations constructives. En d’autres termes, la mission longue est la parfaite illustration de la méthodologie d’audit appliquée par l’équipe d’audit interne en charge de la mission.
1.4 Section 2 : les différentes étapes d’une mission d’audit interne. Une mission d’audit interne peut être cernée au niveau de trois phases fondamentales qui sont : 1.4.1 La phase de planification : La phase de planification ouvre la mission d’audit, exige des auditeurs une capacité importante de lecture, d’attention et d’apprentissage. En dehors de toute routine, elle sollicite l’aptitude à apprendre et à comprendre, elle exige également une bonne connaissance de l’entreprise car il faut savoir ou trouver la bonne information et à qui la demander. C’est au cours de cette phase que l’auditeur doit faire preuve de qualités de synthèse et d’imagination. Elle peut se définir comme la période au cours de laquelle vont être réalisés tous les travaux préparatoires avant de passer à l’action. C’est tout à la fois le défrichage, les labours et les semailles de la mission d’audit. C’est au cours de cette phase que l’auditeur interne va construire son référentiel, c’est-àdire le modèle vers lequel doit tendre le résultat de sa mission. 1.4.2 La phase de réalisation : Durant cette phase de réalisation, l’équipe d’audit réalise l’ensemble des travaux de contrôle prévus au programme de vérification. Pour ce faire, les auditeurs disposent des techniques d’audit mises à leur disposition. 17
Afin de conserver la traçabilité des contrôles réalisés, ils formalisent tous ces travaux dans divers documents :
Les « papiers de travail » véritables « brouillons » des auditeurs sur lesquels sont consignés les détails des investigations. Les « feuilles de couverture » qui résument, pour chaque contrôle : l’objectif du contrôle, sa nature, les résultats obtenus et les conclusions de l’auditeur en charge de contrôle. Enfin, lorsqu’un contrôle atteste d’un dysfonctionnement, une feuille de révélation et d’analyse du problème (FRAP) synthèse l’opinion de l’auditeur sur cette faiblesse de contrôle interne.
La FRAP relate pour le problème évoqué : les éléments de preuves qui en relèvent l’existence, les causes avérés, les conséquences réelles ou potentielles et enfin les propositions de recommandations formulées par l’équipe d’audit pour remédier à ce dysfonctionnement. 1.4.3 La phase de conclusion : L’équipe de l’audit doit maintenant établir les conclusions de sa mission. Dans un premier temps à travers la construction de l’ossature du rapport de l’audit qui va servir de support pour le compte rendu final sur site auprès des audités et de base pour l’établissement du projet de rapport. Une fois validé par le chef de mission, ce projet de rapport est communiqué aux audités en préparation de la réunion de validation. Cette réunion est déterminante quant à la valeur ajoutée de la mission d’audit. Elle donne l’opportunité aux audités de : demander des explications sur les dysfonctionnements relevés, contribuer à l’élaboration des recommandations définitivement retenues. Suite à cette réunion, les auditeurs établissent le rapport d’audit final communiqué au commanditaire et les audités finalisent leur plan d’actions retourné au service d’audit afin de permettre le suivi de la mise en œuvre des recommandations.
1.5 Section 3 : les outils et techniques d’audit interne : Pour bien mener une mission d’audit, l’auditeur interne utilise des outils d’interrogation, des outils de descriptions. 1.5.1 Les outils d’interrogation : On distingue plusieurs outils d’interrogation, et qui sont : les interviews, les questionnaires d’audit, les sondages statistiques et les outils informatiques.
Les interviews : L’interview est un outil que l’auditeur interne utilise fréquemment, mais une mission d’audit qui ne serait opérée qu’avec des interviews ne pourrait être considérée comme une mission d’audit interne. De surcroît, l’interview d’audit interne ne saurait être confondue avec des techniques d’apparence similaire : 18
- Ce n’est pas une conversation : l’auditeur interne n’est pas dans la position d’un journaliste qui interview un homme politique, sur sa demande. Ici c’est celui qui écoute (l’auditeur) qui est demandeur de l’entretien. L’interview d’audit est organisée et centrée sur les objectifs à atteindre qui sont l’obtention d’un certain nombre d’informations. - Ce n’est pas un interrogatoire dans lequel le rapport serait celui d’un accusé face à son accusateur. Tout au contraire l’atmosphère d’une interview d’audit interne doit être une atmosphère de collaboration. C’est la raison pour laquelle il faut vivement déconseiller l’usage du magnétophone, lequel ne crée pas les conditions d’une bonne interview et le fait ressembler à un interrogatoire de police. Les sondages statistiques : Le sondage statistique est une méthode qui permet, à partir d’un échantillon prélevé de manière aléatoire dans une population de référence, d’extrapoler à la population les observations faites sur l’échantillon. La population est l’ensemble sur lequel on effectue la recherche. Cet ensemble peut être composé d’individus, de chiffres, d’objets, … Cependant, quel que soit le cas, le sondage statistique doit toujours être réalisé avec rigueur et respecter certains principes. Les 10 commandements du sondage statistique selon B. SAWYERL : a) n’utiliser le sondage que s’il est adapté aux objectifs de l’audit ; b) connaitre la population : l’auditeur interne ne doit pas s’aventurer dans des sondages statistiques sur des populations mal définies, incomplètes, aux frontières indécises ; c) le choix doit être aléatoire : l’utilisation sans concession d’une méthode aléatoire est une exigence absolue ; d) pas de biais personnel : il faut chasser de son esprit toute idée d’un résultat que l’on s’efforcerait d’atteindre ou de justifier ; e) l’échantillon reste aléatoire en dépit des configurations particulières de la population. Se trouver en présence d’un échantillon sans « gros clients » alors que ceux-ci représentent 10% de la population « clients » ne doit pas être un élément de trouble ou de doute ; f) ne pas extrapoler de façon déraisonnable ; g) ne pas perdre de vue la réalité : à trop jongler avec les chiffres on finit par oublier le contexte ; h) stratifier chaque fois que cela réduit la dispersion de l’échantillon : on ne doit pas hésiter à faire plusieurs sondages au lieu d’un seul ;
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i) ne pas fixer sans nécessité des niveaux de confiance élevés ; j) ne pas s’arrêter aux résultats statistiques : rechercher les causes. Les outils informatiques : Ils sont de plus en plus nombreux et sont d’autant plus difficile à inventorier que la plupart des services d’audit créent leurs propres outils, plutôt que d’adapter des logiciels peu adaptés à leur fonction. Trois catégories d’outils informatiques peuvent être définies : - Les outils de travail de l’auditeur. - Les outils de réalisation des missions. - Les outils de gestion du service. Enfin, les services d’audit interne sont de plus en plus amenés à travailler en réseau et à utiliser les fonctionnalités de l’informatique communicante. Les outils de travail de l’auditeur : Nous énumérons quelques logiciels, très largement connus sur le marché :
Les logiciels de traitement de textes qui sont utilisés en permanence ; Les logiciels de dessin (Power point – Flow charting…) qui sont particulièrement utiles dans l’illustration des rapports et pour la réalisation des diagrammes de circulation ; Les tableurs qui sont très utilisés pour mettre de l’ordre dans les chiffres ; Les gestionnaires de bases de données qui sont utiles dans le traitement automatique des résultats des missions ; Les logiciels de représentations graphiques qui sont toujours utiles.
Les outils de réalisation des missions : On trouve à la fois des logiciels du marché et des logiciels conçus par le service. Les outils méthodologiques permettant à l’auditeur interne de concevoir son tableau des risques, d’établir et de suivre le déroulement de son questionnaire de contrôle interne, de formaliser la feuille de travail ..., sont pour la plupart des logiciels conçus par le service. Quelques logiciels du marché sont de plus en plus utilisés et permettent la réalisation et le suivi des missions et recommandations, mais ils ont l’inconvénient de ne pas toujours être adaptés aux spécificités de l’organisation. HORUS est le plus connu. Les logiciels Horus, Horus Webet e-Sphynx couvrent notamment les besoins de gestion des missions d’audit, de suivi de la mise en œuvre des recommandations, de suivi des plans d’actions, de reporting de Contrôle interne et de cartographie des risques.
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Les outils de gestion du service : Ces outils sont très largement conçus par le service lui-même car ils sont en fonction de son organisation. Cependant des outils d’éditeurs existent : exemple le logiciel Mission Report. Le logiciel Mission Report est destiné aux auditeurs afin de leur permettre d’utiliser un outil unique pour la gestion du service, la réalisation de leurs missions, l’édition des rapports et l'archivage des missions. 1.5.2 Les outils de description : Les organigrammes : La collecte des organigrammes de l’entreprise par l’auditeur est importante afin de pouvoir comprendre les responsabilités respectives du personnel. L’auditeur est très souvent amené à mettre à jour les organigrammes et/ou à rajouter ses propres commentaires sur les responsabilités réelles. Le narratif : L’avantage du narratif est qu’il est à la portée de tous (les auteurs et les lecteurs). Toutefois, il est généralement difficile à exploiter du fait de lourdeur et du manque de rigueur. Décrire une procédure à l’aide d’un narratif ne permet pas de décrire rigoureusement le processus. Une autre difficulté du narratif est « jusqu’ où faut-il aller dans le détail ? ». Il est donc souvent plus judicieux d’utiliser des diagrammes auxquels on ajoute des narratifs. Le Diagramme de Circulation (Flow Chart) : Le diagramme de circulation est un schéma dressé par l’auditeur pour présenter la circulation des documents entre les différentes fonctions et centre de responsabilité, d’indiquer leur origine et leur destination afin de donner une vision globale du cheminement des informations et de leurs supports. Cette méthode de schématisation remplace une longue description et a de nombreux avantages :
C’est un document figuratif, donc facile à lire et à comprendre ; chaque opération est représentée par un symbole différent : création de document, duplication, comparaison, transmission, archivage, … Elle met en évidence les points forts et les points faibles du processus étudié. En effet, les points de contrôle sont clairement identifiés et les interfaces entre les services sont mises en lumière. La schématisation va rendre visibles les anomalies : document inutilisé, absence de contrôle, … Les risques d’omission sont minimisés : un document ou un exemplaire ne peut être oublié car le diagramme permet de le suivre à la trace.
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Les grilles de séparation des taches : La grille d’analyse des tâches est une photographie à un instant donné de la répartition du travail. Sa lecture permet de découvrir les manquements à la répartition des tâches pour ensuite porter les corrections nécessaires.
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1.6 Section 1 : Introduction aux normes. Les normes sont une composante fondamentale du CRIPP « Cadre de référence international des pratiques professionnelles », Et constituent le socle d’un audit interne efficient et efficace. La conformité aux principes décrits dans les normes est généralement considérée comme essentielle à la pratique de l’audit interne.
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Il est spécifié dans le CRIPP que les normes ont le caractère obligatoire et indispensable pour la pratique professionnelle de l’audit interne. D’ailleurs le mot « must » est utilisé pour spécifier une exigence impérative. Les Normes professionnelles de l’audit interne ont pour objet :
De définir les principes fondamentaux de la pratique de l’audit interne ; De fournir un cadre de référence pour la réalisation et la promotion d’un large champ d’intervention d’audit interne à valeur ajoutée ; D’établir les critères d’appréciation du fonctionnement de l’audit interne ; De favoriser l’amélioration des processus organisationnels et des opérations.
Les normes professionnelles d’audit interne se composent : Des normes de qualification : qui énoncent les caractéristiques que doivent présenter les organisations et les personnes accomplissent des missions d’audit interne. Des normes de fonctionnement : qui décrivent la nature des missions d’audit et définissent des critères de qualité permettant de mesurer la performance des services fournis ; les normes de fonctionnement s’appliquent à tous les services d’audit.
1.7 Section 2 : les différents types de normes : Les normes de qualifications : 1000 – Mission, pouvoirs et responsabilités : La mission, les pouvoirs et les responsabilités de l'audit interne doivent être formellement définis dans une charte d’audit interne, être cohérents avec la définition de l’audit interne, le Code de Déontologie ainsi qu’avec les Normes. Le responsable de l’audit interne doit revoir périodiquement la charte d’audit interne et la soumettre à l’approbation de la Direction Générale et du Conseil. 1010 ‐ Reconnaissance de la Définition de l’Audit Interne, du Code de Déontologie ainsi que des Normes dans la charte d'audit interne : Le caractère obligatoire de la Définition de l'Audit Interne, du Code de Déontologie ainsi que des Normes doit être reconnu dans la charte d'audit interne. Le responsable de l’audit interne présente la Définition de l’Audit Interne, le Code de Déontologie ainsi que les Normes à la Direction Générale et au Conseil. 1100 – Indépendance et objectivité : L'audit interne doit être indépendant et les auditeurs internes doivent effectuer leurs travaux avec objectivité. 1110 ‐‐ Indépendance dans l'organisation : Le responsable de l'audit interne doit relever d’un niveau hiérarchique suffisant au sein de l’organisation pour permettre au service d’audit interne d’exercer ses responsabilités. Le responsable de l’audit interne doit confirmer au Conseil, au moins annuellement, l’indépendance de l’audit interne au sein de l’organisation. 1111 ‐‐ Relation directe avec le Conseil : Le responsable de l’audit interne doit pouvoir communiquer et dialoguer directement avec le Conseil. 24
1120 – Objectivité individuelle : Les auditeurs internes doivent avoir une attitude impartiale et dépourvue de préjugés, et éviter tout conflit d'intérêt. 1130 – Atteinte à l'indépendance ou à l'objectivité : Si l'indépendance ou l'objectivité des auditeurs internes sont compromises dans les faits ou même en apparence, les parties concernées doivent en être informées de manière précise. La forme de cette communication dépendra de la nature de l'atteinte à l'indépendance. 1200 – Compétence et conscience professionnelle : Les missions doivent être conduites avec compétence et conscience professionnelle. 1210 – Compétence : Les auditeurs internes doivent posséder les connaissances, le savoir‐ faire et les autres compétences nécessaires à l'exercice de leurs responsabilités individuelles. L’équipe d’audit interne doit collectivement posséder ou acquérir les connaissances, le savoir‐ faire et les autres compétences nécessaires à l'exercice de ses responsabilités. 1220 – Conscience professionnelle : Les auditeurs internes doivent apporter à leur travail la diligence et le savoir‐faire que l'on peut attendre d'un auditeur interne raisonnablement averti et compétent. La conscience professionnelle n'implique pas l'infaillibilité. 1230 – Formation professionnelle continue : Les auditeurs internes doivent améliorer leurs connaissances, savoir‐faire et autres compétences par une formation professionnelle continue. 1300 – Programme d'assurance et d'amélioration qualité : Le responsable de l'audit interne doit élaborer et tenir à jour un programme d'assurance et d'amélioration qualité portant sur tous les aspects de l'audit interne. 1310 – Exigences du programme d'assurance et d'amélioration qualité : Le programme d'assurance et d'amélioration qualité doit comporter des évaluations tant internes qu’externes. 1311 – Évaluations internes : Les évaluations internes doivent comporter : - une surveillance continue de la performance de l'audit interne ; - des revues périodiques, effectuées par auto‐évaluation ou par d'autres personnes de l'organisation possédant une connaissance suffisante des pratiques d'audit interne. 1312 – Évaluations externes : Des évaluations externes doivent être réalisées au moins tous les cinq ans par un évaluateur ou une équipe qualifiée, indépendants et extérieurs à l'organisation. Le responsable de l'audit interne doit s'entretenir avec le Conseil au sujet : - du besoin d'augmenter la fréquence de ces évaluations externes ; - des qualifications de l'évaluateur ou de l'équipe d'évaluation externes ainsi que de leur indépendance y compris au regard de tout conflit d'intérêt potentiel.
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1320 – Rapports relatifs au programme d'assurance et d'amélioration qualité : Le responsable de l'audit interne doit communiquer les résultats du programme d'assurance et d'amélioration qualité à la Direction Générale ainsi qu’au Conseil. 1321 – Utilisation de la mention « conforme aux Normes internationales pour la pratique professionnelle de l’audit interne » : Le responsable de l’audit interne peut indiquer que l’activité d’audit interne est conduite conformément aux Normes internationales pour la pratique professionnelle de l'audit interne seulement si, les résultats du programme d'assurance et d'amélioration qualité l’ont démontré. 1322 – Indication de non‐conformité : Quand la non‐conformité de l’activité d’audit interne avec la définition de l’audit interne, le Code de Déontologie ou encore les Normes à une incidence sur le champ d'intervention ou sur le fonctionnement de l'audit interne, le responsable de l’audit interne doit informer la Direction Générale et le Conseil de cette non‐ conformité et de ses conséquences. Les normes de fonctionnement : 2000 – Gestion de l'audit interne : Le responsable de l’audit interne doit gérer efficacement cette activité de façon à garantir qu’elle apporte une valeur ajoutée à l’organisation. 2010 – Planification : Le responsable de l'audit interne doit établir une planification fondée sur les risques afin de définir des priorités cohérentes avec les objectifs de l'organisation. 2020 – Communication et approbation : Le responsable de l'audit interne doit communiquer à la Direction Générale et au Conseil son plan d'audit et ses besoins, pour examen et approbation, ainsi que tout changement important susceptible d'intervenir en cours d'exercice. Le responsable de l'audit interne doit également signaler l'impact de toute limitation de ses ressources. 2030 – Gestion des ressources : Le responsable de l'audit interne doit veiller à ce que les ressources affectées à cette activité soient adéquates, suffisantes et mises en œuvre de manière efficace pour réaliser le plan d'audit approuvé. 2040 – Règles et procédures : Le responsable de l'audit interne doit établir des règles et procédures fournissant un cadre à l'activité d'audit interne. 2050 – Coordination : Afin d’assurer une couverture adéquate et d’éviter les doubles emplois, le responsable de l'audit interne devrait partager des informations et coordonner les activités avec les autres prestataires internes et externes d'assurance et de conseil. 2060 – Rapports à la Direction Générale et au Conseil : Le responsable de l'audit interne doit rendre compte périodiquement à la Direction Générale et au Conseil des missions, des pouvoirs et des responsabilités de l'audit interne, ainsi que du degré de réalisation du plan d’audit. Il doit plus particulièrement rendre compte :
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- de l’exposition aux risques significatifs (y compris des risques de fraude) et des contrôles correspondants ; - des sujets relatifs au gouvernement d’entreprise et ; - de tout autre problème répondant à un besoin ou à une demande de la Direction Générale ou du Conseil. 2070 –Responsabilité de l’organisation en cas de recours à un prestataire externe pour ses activités d’audit interne. Lorsque l’activité d’audit interne est réalisée par un prestataire de service externe, ce dernier doit alerter l’organisation qu’elle reste responsable du maintien d’un audit interne efficace. 2100 – Nature du travail : L'audit interne doit évaluer les processus de gouvernement d'entreprise, de management des risques et de contrôle, et contribuer à leur amélioration sur la base d’une approche systématique et méthodique. 2110 – Gouvernement d'entreprise : L'audit interne doit évaluer le processus de gouvernement d'entreprise et formuler des recommandations appropriées en vue de son amélioration. À cet effet, il détermine si le processus répond aux objectifs suivants : - promouvoir des règles d'éthique et des valeurs appropriées au sein de l'organisation ; - garantir une gestion efficace des performances de l'organisation, assortie d'une obligation de rendre compte ; - communiquer aux services concernés de l'organisation les informations relatives aux risques et aux contrôles ; - fournir une information adéquate au Conseil, aux auditeurs internes et externes et au management, et assurer une coordination de leurs activités. 2120 – Management des risques : L'audit interne doit évaluer l’efficacité des processus de management des risques et contribuer à leur amélioration. 2130 – Contrôle : L’audit interne doit aider l’organisation à maintenir un dispositif de contrôle approprié en évaluant son efficacité et son efficience et en encourageant son amélioration continue. 2200 – Planification de la mission : Les auditeurs internes doivent concevoir et documenter un plan pour chaque mission. Ce plan de mission précise les objectifs, le champ d'intervention, la date et la durée de la mission, ainsi que les ressources allouées. 2201 – Considérations relatives à la planification : Lors de la planification de la mission, les auditeurs internes doivent prendre en compte : - les objectifs de l'activité soumise à l'audit et la manière dont elle est maîtrisée ; 27
- les risques significatifs liés à l'activité, ses objectifs, les ressources mises en œuvre et ses tâches opérationnelles, ainsi que les moyens par lesquels l'impact potentiel du risque est maintenu à un niveau acceptable ; - la pertinence et l'efficacité des processus de management des risques et de contrôle de l'activité, en référence à un cadre ou modèle de contrôle approprié ; - les opportunités d'améliorer de manière significative les processus de management des risques et de contrôle de l'activité. 2210 – Objectifs de la mission : Les objectifs doivent être précisés pour chaque mission. 2220 – Champ de la mission : Le champ doit être suffisant pour répondre aux objectifs de la mission. 2230 – Ressources affectées à la mission : Les auditeurs internes doivent déterminer les ressources appropriées et suffisantes pour atteindre les objectifs de la mission. Ils s'appuient sur une évaluation de la nature et de la complexité de chaque mission, des contraintes de temps et des ressources disponibles. 2240 – Programme de travail de la mission : Les auditeurs internes doivent élaborer et documenter un programme de travail permettant d'atteindre les objectifs de la mission. 2300 – Accomplissement de la mission : Les auditeurs internes doivent identifier, analyser, évaluer et documenter les informations nécessaires pour atteindre les objectifs de la mission. 2310 – Identification des informations : Les auditeurs internes doivent identifier les informations suffisantes, fiables, pertinentes et utiles pour atteindre les objectifs de la mission. 2320 – Analyse et évaluation : Les auditeurs internes doivent fonder leurs conclusions et les résultats de leur mission sur des analyses et évaluations appropriées. 2330 – Documentation des informations : Les auditeurs internes doivent documenter les informations pertinentes pour étayer les conclusions et les résultats de la mission. 2340 – Supervision de la mission : Les missions doivent faire l'objet d'une supervision appropriée afin de garantir que les objectifs sont atteints, la qualité assurée et le développement professionnel du personnel effectué. 4 2400 – Communication des résultats : Les auditeurs internes doivent communiquer les résultats de la mission. 2410 – Contenu de la communication : La communication doit inclure les objectifs et le champ de la mission, ainsi que les conclusions, recommandations et plans d'actions.
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La thèse « l’impact de l’audit interne sur la performance de l’entreprise de MEZOUAR NABIL / édition :2013
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2420 – Qualité de la communication : La communication doit être exacte, objective, claire, concise, constructive, complète et émise en temps utile. 2421 – Erreurs et omissions : Si une communication finale contient une erreur ou une omission significative, le responsable de l'audit interne doit faire parvenir les informations corrigées à tous les destinataires de la version initiale. 2430 – Utilisation de la mention « conduit conformément aux Normes internationales pour la pratique professionnelle de l’audit interne » : Les auditeurs internes peuvent indiquer dans leur rapport que leurs missions sont « conduites conformément aux Normes internationales pour la pratique professionnelle de l’audit interne » seulement si les résultats du programme d’assurance et d’amélioration qualité le démontrent. 2431 – Indication de non‐conformité : Lorsqu'une mission donnée n'a pas été conduite conformément au Code de Déontologie ou aux Normes, la communication des résultats doit indiquer : - les principes ou les règles de conduite du Code de Déontologie, ou les Normes avec lesquelles la mission n’a pas été en conformité ; - la ou les raisons de la non‐conformité ; - l'incidence de la non‐conformité sur la mission et sur les résultats communiqués. 2440 – Diffusion des résultats : Le responsable de l'audit interne doit diffuser les résultats aux destinataires appropriés. 2450 – Les opinions globales : Lorsqu’une opinion globale est émise, elle doit prendre en compte les attentes de la Direction Générale, du Conseil et des autres parties prenantes. Elle doit également s’appuyer sur une information suffisante, fiable, pertinente et utile. 2500 – Surveillance des actions de progrès : Le responsable de l'audit interne doit mettre en place et tenir à jour un système permettant de surveiller la suite donnée aux résultats communiqués au managemen2600 – Acceptation des risques par la Direction Générale : Lorsque le responsable de l'audit interne estime que la Direction Générale a accepté un niveau de risque résiduel qui pourrait s'avérer inacceptable pour l'organisation, il doit examiner la question avec elle. Si aucune décision concernant le risque résiduel n’est prise, le responsable de l’audit interne doit soumettre la question au Conseil aux fins de résolution.
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30
31
Dans le cadre de la préparation de mon projet de fin d’étude sous le thème « la contribution de l’audit interne dans la réalisation des objectifs de l’entreprise », et plus précisément pour la partie pratique j’ai effectué un questionnaire de différent type de question, ce questionnaire a pour but de voir comment les gens interprète la notion de l’audit interne, et aussi voir à quel point comment l’audit interne impacte le fonctionnement de l’entreprise. Ce questionnaire a été réalisé sur une population de 72 personnes.
Analyse du questionnaire et résultats : Question 1 :
le sexe femme Homme
Homme 37% femme 63%
Suite au sondage que j’ai fait, on constate que 63% se sont des femmes, alors que 37% a été réservé pour les hommes. Question 2 :
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la Tranche d'age
21%
3% moins de 20 ans entre 21 et 30 ans plus de 30 ans
76%
On voit que La tranche d’âge la plus fréquente dans le graphique est entre 21 et 31 ans pour une moyenne de 76%, ensuite on a la deuxième tranche d’âge de plus de 30 ans qui représente un pourcentage de 21%, sans oublions les gens de moins de 20 ans avec une moyenne de 3%. Question 3 :
La catégorie profesionnelle 50
45 44
40 35 30 25
20
23
15 10 5
3
0
0 employé
chercheur (se) d'emploi
étudiant (e)
retraité
Tout d’abord il faut bien préciser que ce sondage a été dédié aux étudiants, c’est pour cela que la grande moyenne de 44% a été réservée pour ces derniers, ensuite on a les employés avec une moyenne de 23%, et 3% pour les chercheurs d’emploi. Question 4 :
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La connaissance de la fonction d'audit interne 4% oui
non
96%
Ici, on trouve que presque toute la communauté connaisse la fonction d’audit interne avec un nombre de 69 personnes soit 96%, et on a que 4% soit 3 personnes qu’il ne la connaissent pas. Question 5 : Cette question a été posée pour savoir quelle est la signification la plus proche pour la fonction d’audit interne, les réponses correctes sont : « Un examen professionnelle /une sorte de vérification / un processus méthodologique » dont 86% ont été d’accord avec ces réponses. Seule 14% de la communauté ont été d’accord sur la réponse de « un type de contrôle de gestion ». Question 6 :
Le positionnement de l'audit interne 45
40
40 35 30 24
25 20
21 15
15 10 5 0 president directeur géneral
direction finance et comptabilité
direction génerale
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comité d'audit
Pour cette question, on constate que 40% des résultats a été consacré pour la quatrième réponse « comité d’audit », alors que 24% des résultats a été accordé pour la réponse « direction générale », ensuite on a une moyenne de 21% a été consacré pour la réponse de « direction finance et comptabilité », enfin 15% qui a été réservé pour la réponse « président directeur général ». Question 7 :
L'IMPORTANCE DE L'AUDIT INTERNE DANS L'ENTREPRISE faible importante assez importante 0% 6% importante 19%
tres importante 75%
On observe que 94% de la population ont été d’accord sur le fait que la fonction d’audit interne est importante dans l’entité, alors que 6% ont pensé que la fonction n’est pas assez importante pour l’entreprise. Question 8 : Le rôle de l’auditeur Les choix
Les réponses
Certifier les comptes
26
Soit en pourcentage 18%
Donner son opinion sur les comptes Evaluer les procédures Aider l’entreprise à maitriser les risques
24
16%
42
28%
56
38%
35
Le role de l'auditeur certifier les comptes
18% donner son opinion sur les comptes
38% 16%
évaluer les procédures aider l'entreprise à maîtriser les risques
28%
Dans la population étudiée, on trouve qu’il y a une multiplication de réponses selon le raisonnement des interrogées et leurs connaissances. 18% des personnes disent que le rôle d’un auditeur est seulement certifié les comptes, et cela faire rappel aux premiers principes de l’audit qui stipule sur la sincérité, la régularité des chiffres et comptes. 16% des gens votent sur le deuxième choix qui consiste à donner l’opinion sur les comptes, et bien évidemment c’est l’un de ces rôles, pas uniquement. 28% de la population, donnent la nécessité à l’évaluation des procédures au sein de l’entreprise, et c’est parmi les finalités les plus importantes de l’audit interne. 38% le taux le plus élevé, il représente les personnes qui ont pour la pratique de l’audit interne dans l’entreprise afin de gérer et maitriser les risques. Et donc, anticiper les choses, et éviter les pertes protéger l’image, le plus primordiale est de s’élargir et de survivre le maximum possible. D’après l’analyse de cette question et mon étude dans ce domaine de l’audit. J’insiste que le rôle d’un auditeur interne ce n’est pas une commode tâche. Sa profession concerne la fiabilité des comptes, la réputation de l’entreprise, la régularité des chiffres, la gestion des risques, tout ce qui est en relation avec la finance, ainsi tous les domaines et les fonctions de l’entreprise d’une façon globale. Question 9 :
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L'ACCOMPLISSEMENT D'UNE MISSION D'AUDIT tout controler
Revoir toutes l’opération passée au niveau de la comptabilité Mettre en place tous les moyens nécessaires à la realisation de la mission autre
7%
29% 45% 19%
Pour une bonne application de l’audit interne dans une entreprise, permet à l’auditeur de : 29% de personnes signalent que l’auditeur est tenu de contrôler tout, c-à-d les domaines de l’organisation. Toute entité, activité, fonction et tout processus sont concernés par les investigations de l’audit interne. 19% ce taux représente les gens qui disaient que l’auditeur doit revoir toutes les opérations passées au niveau de la comptabilité, ce dernier est nécessaire pour éviter les fraudes internes, minimiser les couts, épargner et investir. 45% des interrogées assistent que l’auditeur doit être capable de mettre en place tous les moyens nécessaires à la réalisation de la mission. Question 10 :
La contribution à la creation de la valeur ajoutée
absolument pas 4% parfaitement 58%
absolument pas
pas forcement 38%
pas forcement
parfaitement
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La fonction de l’audit interne dans l’entreprise est un indice de performance et qualité, ainsi un moyen d’efficacité et surtout une valeur ajoutée pour l’entreprise. L’auditeur interne ne propose pas de dispositions nouvelles mais fait supprimer des dispositions existantes pénalisantes, et dont la simple existence et à l’origine de risque constater. 58% de personnes de notre population confirment ce contenu, alors que 4% hésitent le, 38% entre les deux propositions. Question 11 :
23%
33%
les procedures
10%
les risques les personnes
34%
l'organisation d'une fonction
33% de la communauté assistent que l’audit interne peut porter sur l’évaluation de procédures, 34% choisissaient les risques, 10% les personnes, et 23% votent pour l’organisation d’une fonction. Et bien sûr, la fonction d’audit interne prend en considération l’évaluation de tous les éléments ci-dessus car ils sont tout à fait liés et complémentaires. Question 12 :
23%
27%
18%
32%
la sauvegarde des actifs
la prévention et la detection des fraudes
la certification interne
la gestion optimale des ressources
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L’existence de l’audit interne au sein de l’entreprise peut apporter pour elle plusieurs avantages comme, les éléments suivants : la sauvegarde des actifs et le patrimoine qui est estimé par 18 % de notre population, 32% insistent sur la prévention et la détection des fraudes, 27% assistent sur la certification et l’efficacité interne, enfin 23% la gestion optimale des ressources. Question 13 :
16%
0% toujours souvent
49%
parfois
35%
jamais
La bonne application de l’audit interne est un facteur clé de succès, et aussi un témoigné satisfaisant pour juger la performance, par ce que qui dit audit interne dit la performance, la qualité, et la régularité. Toute est normalisé le suivi et le contrôle dés le début du processus de l’activité de l’entreprise. L’application met à elle des meilleurs stratégies et scenarios pour rester le leader. 79% de notre population donnant la confirmation de ce contenu, et le reste hésite le. Question 14 :
non 39% oui 61%
oui
non
Selon l’enquête, on trouve que la majorité de personnes (61%) été d’accord pour la direction de l’audit interne est indépendante, c-à-d ne saurait subir ni influences, ni pressions d’aller à
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l’encontre des objectifs qui lui sont assignés. Cette indépendance doit être garantie par son passionnément hiérarchique, et seule 39% de la communauté qui ont refuses cette hypothèse.
1) Vous êtes : o Homme o Femme 2)Votre tranche d’âge : o Moins de 20 ans o Entre 21 et 30 ans o Plus de 30 ans 3)Quelle est votre catégorie professionnelle : o o o o
Employé Chercheure (se) d’emploi Etudiant (e) Retraité
4)vous connaissez la fonction d’audit interne ? o Oui o Non 5)Si oui, que signifie pour vous cette fonction ? o o o o
Un examen professionnel Une sorte de vérification Un type de contrôle de gestion Un processus méthodologique
6)L’activité de l’audit est liée au : o Président directeur général o Direction finance et comptabilité o Direction générale 40
o Comité d'audit 7) A quel point l’activité d'audit interne occupe-t-elle une place au sein d'une entreprise ? o o o o
Très importante Importante Assez importante Faible importante
8) Le rôle d'un auditeur est : o o o o
Certifier les comptes Donner son opinion sur les comptes Evaluer les procédures Aider l’entreprise à maitriser les risques
9)Selon vous. Lors de l’accomplissement d’une mission d’audit, un auditeur est tenu de : o o o o
Tout contrôler Revoir toutes les opérations passées au niveau de la comptabilité Mettre en place tous les moyens nécessaires à la réalisation de la mission Autre
10)Est ce que l'audit interne contribue à la création de la valeur ajoutée ? o Absolument pas o Pas forcement o Parfaitement 11)L'audit interne peut porter sur l’évaluation de : o o o o
Les procédures Les risques Les personnes L’organisation de la fonction
12)A votre avis, quels sont les choses que l'audit interne peut apporter à l'entité ? o o o o
La sauvegarde des actifs La prévention et la détection des fraudes La certification interne La gestion optimale des ressources
13) Est ce que la bonne application de l'audit interne peut produire des rapports satisfaisant pour juger la performance de l'entreprise ? o Toujours 41
o Souvent o Parfois o Jamais 14) Selon vous, la direction d’audit au sein de l’entreprise est-elle indépendante ? o Oui o Non
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Les entreprises évoluent dans un monde économique complexe et instable. Cette complexité se caractérise par la globalisation des marches, la conjoncture économique, l’émergence des nouvelles technologies, le raccourcissement t du cycle de vie des produits, les exigences de qualité de plus en plus élevées, la nature de la concurrence, les changements culturels, les nouvelles techniques de communication…. Cette insécurité grandissante et le désir de maitrise des activités des entreprises, font aujourd’hui de l’audit interne une fonction incontournable au sein de toute organisation ; les attentes sont donc nombreuses : • L’audit doit apporter de la valeur ajoutée : les méthodes retenues ne visent donc pas à faire dans un formalisme inutile, mais à objectiver le risque et à permettre de trouver des solutions aux dysfonctionnements identifiés ; • L’audit doit aboutir à des décisions : l’équipe d’audit doit très rapidement sensibiliser l’entité auditée sur la nécessité de concevoir, dès avant la fin de la mission ; un plan d’action. Par ailleurs, pour renforcer sa légitimité l’audit interne doit s’ouvrir à de nouvelles dimensions citons, en particulier sa contribution au management stratégique, à la responsabilité sociale de l’entreprise, au développement durable, à la promotion de l’éthique et à la prévention de la fraude.
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« Audit interne et management des risques de MBARKA EL GHAZALI et HICHAM DRISSI / édition : édisoft ». Cadre de référence internationale des pratiques professionnelles - Edition 2017. « Théorie et pratique de l’audit interne de JACQUEQ RENARD / édition : Eyrolles ». La thèse « L’impact de l’audit interne sur la performance de l’entreprise de MEZOUAR NABIL / édition : 2013 ». « L’audit interne : organisation et pratiques de BOUDRIGA ZEID / édition : collection AZZURTIE ».
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